ASSOCIATION PROTECTION DEFENSE DE L’ENVIRONNEMENT
DE
BOURG FIDELE
Agrément
N° 2000/ 456
c/o Mme Doe, 41, rue Charles de Gaulle 08230. Bourg-Fidèle
contact Denise Schneider /contact H.Neuville /autre contact
voir aussi : page principale Bourg-Fidèle
Notre association fut
fondée en 1996, suite à la demande
d’extension de l’usine Métal Blanc.
Cette entreprise, au cœur de B
Analyses et alertes
Suite
à nos alertes, en 1998, la DDASS (Direction
Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) a fini
par réaliser
des plombémies, pour une
centaine d’enfants, riverains
de l’usine ou enfants de salariés. (Les effets de
travail, la voiture… peuvent être une s
Nous avons sollicité un directeur de recherches de L’INSERM. (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale). Ce chercheur nous a permis de découvrir, en 1998, que les plombémies étaient « préoccupantes » pour 3 enfants sur 6, et pour 6 adultes sur 24, suite à un dépistage, mené sur une trentaine de personnes volontaires, riveraines de l’usine. Le taux d’un adulte s’est élevé jusqu’à 283 µg/l ! Le Préfet de l’époque a envoyé un courrier vengeur au Directeur de l’INSERM…
N
Déjà en
1998, nous avons réalisé des analyses de
sédiments de la Murée. Les résultats,
alarmants, ont permis de démontrer à
l’administration l’ampleur du désastre.
Ce sont les citoyens qui alertent ;
que fait l’administration ?
En
mars 1999, le préfet des Ardennes fut contraint
d’interdire la pêche dans plusieurs cours
d’eau, pouvant être contaminés par les
eaux de ruissellement, outre les rejets directs de l’usine.
Les analyses de
sédiments, enfin commanditées par la
Préfecture, confirmèrent les nôtres, et
confirmèrent « le risque
conséquent p
N
En 1997, selon le
Ministère de l’Agriculture, les dioxines dans le
lait ne devraient pas dépasser « la
valeur cible »,
de 1 picogramme TEQ/G. Le lait de deux de nos fermes
contient respectivement 1,97 et 1,45 pg/g de MG (matière
grasse). En mars 1998, le ministère de
l’Agriculture et de la Pêche ne conclue
pourtant « pas
à une s
Actions en justice
Notre
association a engagé une procédure, au tribunal
administratif, il y a quelques années. Echec total. La
présidente de notre association a payé de sa
poche les 777 euros à l’avocate de Charleville
Mézières, pour laquelle l’aide
juridictionnelle avait pourtant été
accordée. L’avocate reconnaît son
échec, et l’attribue à
« la politique ».
Notre
association est aussi partie civile, parmi une trentaine de personnes
Le
PDG de Métal Blanc avait été mis en
examen, avec son entreprise, en mai
99, p
La
justice avait v
L’usine a alors continué de fonctionner, et le PDG, hors la loi, se déclarant faussement « séquestré » , a outrepassé la décision de la juge d’instruction.
La c
C’est
alors que des élus locaux, un syndicat en faveur des
industriels, comme le MEDEF, quelques villageois, et des
salariés se sont rassemblés,
devant la Préfecture des Ardennes, à
Charleville Mézières. La mise en scène
était truquée, et les manifestants
étaient eux- mêmes manipulés. Si ces
derniers ont obtenu gain de cause, c’est parce que le
Ministère de l’Industrie est omnipotent, et que la
coalition des pouvoirs de l’argent a supplanté
jusqu’au bon sens. Le Préfet
allait
« tout faire pour
sortir de l’impasse » des
manifestants qui bravaient -sans l’admettre- la descente aux
enfers des métaux lourds. Le Préfet contrait
publiquement une décision judiciaire salutaire.
Mais les
Préfets sont voués à la dictature de
l’emploi industriel, et à d’occultes
diktats, excluant l’intérêt
général, la séparation des pouvoirs,
et même les fondements de la société. N
D’ailleurs,
lors de cette manifestation, le peuple réuni devant son
Préfet se prosterna, en hommage non
pas à la
patrie, mais au nom de la batterie. Le peuple respecta une minute de
silence, ce que le journal l’Ardennais a relaté
dans ses annales. Le
rituel d’idolâtrie fut consommé,
à la gloire de l’emploi industriel
subventionné, et à court terme.
La juge lucide
qui avait voulu fermer l’usine polluante fut
mutée en Guyane ; ce
« département » est
ravagé par
le mercure des orpailleurs !
…Et
un n
Actions médiatiques
Nos
actions de médiatisation ont permis de déc
Le 2 mars 99, sur F2, un film a relaté des séquences remarquables de notre histoire. Le documentaire : « Un village sous le choc », avec Mireille Dumas, a suscité une vive émotion ; des appels téléphoniques ont fusé, depuis plusieurs coins de France.
La presse -allemande,
néerlandaise, belge, et bien sûr
française- a
diffusé des articles, au sujet de cette pollution,
considérée comme un cas
d’école. Un article nous concernant est
relaté par exemple dans la revue « Ca
m’intéresse », de juin 2002. La
revue National Geographic de janvier 2007 évoque notre cas,
sur toute une page, et relève
l’alarmant déficit
et même l’extinction des experts
français, en matière de toxicologie.
La Belgique nous a
d’abord honorés d’un très bel
article, dans le Soir Illustré du 20 janvier 1999,
intitulé : « Bourg
Fidèle, le village aux bébés
cadmium ». Mais le pollueur et sa suite nient la
présence de cadmium sur notre site. Puis un article plus
récent, à nouveau dans le Soir
Illustré, est entaché de propos
déplaisants, à notre égard. La partialité de
cet article, en notre défaveur, est
démontrée par les propos d’un
toxicologue connu. Lequel veut lui aussi occulter l’affaire
cadmium, tout en ne nous connaissant pas. A notre époque, la
connivence entre certains industriels et certains scientifiques apparaît trop
souvent trouble.
A trois reprises, n
Eric BRUNET, dans son livre « 60 millions de cobayes », consacre un chapitre à Bourg- Fidèle (éditions Albin Michel). Puis suit le livre de Frédéric DENHEZ, édité par Delachaux et Niestlé. Cet ouvrage est dédié à Larbi BOUGUERRA, écrivain, et à Denise SCHNEIDER, tous les deux « inspirateurs de ce livre ». Madame SCHNEIDER est la présidente de notre association. Enfin, durant notre procès, le livre : « les Empoisonneurs » est sorti, il nous consacre presque tout le chapitre sur « les métaux qui plombent notre santé ». Ce livre, édité par Albin Michel, est écrit par Vincent NOUZILLE.
Carences de l’administration.
1. Carences quant à l’étendue spatiale, et à la gravité du désastre
L’administration est incapable de cerner le
fléau, dans son étendue spatiale. Les produits de la terre sont
interdits aux humains,
et aux animaux, dans un périmètre
aléatoirement défini, depuis novembre 1997. Un
sol, à 1km500 de l’usine, vers Rocroi, est
déjà hautement atteint, y compris par le cadmium.
La gangrène gagne du terrain, d’année
en année. La Préfecture répond que
selon la littérature, les taux des toxiques dans les sols
diminuent, quant on s’éloigne de leur source
d’émission…Que font les fonctionnaires,
avec le cumul des métaux lourds dans les sols, que fait-on
avec la hauteur des cheminées, et la direction du
vent…
Une telle mauvaise foi nous met en
péril, et la démocratie n’est plus
qu’un simulacre. Même cernés par le
risque de crétinisme hypothyroïdien, nous avons
encore des sursauts de lucidité, et nous constatons avec
angoisse la
progression du fléau.
La
préfecture des Ardennes
refuse de considérer les nombreux
métaux l
N
La DRIRE (Direction
Régionale de l’industrie, de la recherche, et de
l’environnement) a
reconnu elle même des pics
de mercure, relevés
dans les jauges, autour de l’usine, en 2001. N
Nous
nous inquiétons
quant au manganèse; il dépasse le seuil, de
manière surréaliste, dans l’eau des
puits du village. Selon ANTEA, l’organisme financé
par le pollueur lui- même, et sauf erreur, les taux des eaux
souterraines atteignant près de quatre millions de
µg/l ; la norme de
potabilité est de 40 µg/l. Ce
manganèse est
combiné à d’autres métaux l
Le manganèse et le
mercure n’ont jamais été
évoqués par la Direction des Services
Vétérinaires, lors de
l’hécatombe des animaux de ferme, en 2001. La
Préfecture se focalisait sur le zinc, oubliant…le
pic de plomb de 400 kg ! A tâtons, avec
l’énergie du désespoir, n
Ce n’est que
récemment que nous avons compris que l’aluminium
aussi nous cerne et nous concerne. L’aluminium a
été mis en corrélation avec la maladie
d’Alzheimer. Le manganèse
génère le Parkinson de type 2,
« qu’on ne peut pas
guérir », selon un professeur
d’université belge. Le manganèse,
ravageant des sources du site, et déjà en
excès dans l’eau des robinets de Revin,
n’émeut pas l’administration.
D’ailleurs, depuis un
an ou deux, des rajouts illicites de fabrications de baguette
d’étain, à l’usine, rallongent encore la liste des poisons
potentiels, sinon certains.
De nombreux toxiques -identiques, dans nos organismes et dans l’environnement- sont méconnus, éludés, niés, mis sur le compte des vieilles fonderies… La Gendarmerie Nationale de Rosny sous Bois a répertorié pour nous une quantité de métaux-traces, en synergie. « Les douze salopards », ce titre d’un film pourrait correspondre à notre cortège mortifère ; mais douze, est- ce suffisant, c’est une approximation qui ne cerne pas la réalité.
Depuis le printemps 1999,
plusieurs mares et cours d’eau sont interdits
d’accès aux animaux. Selon la Chambre
d’Agriculture, à cette époque, la mare
des bovins était contaminée par de
très hautes doses de plomb, d’arsenic, de cadmium,
dans le pré jouxtant l’usine.
En été 2006, des analyses d’eau de sources, au lieu –dit le Grand Hongréau, se révèlent catastrophiques. Ces sources se répandaient sur un lit de couleur rouille, irisée d’une pellicule douteuse. Le manganèse arrive à 8000 µg/l, seuil 40 ; le fer arrive à …1 million et demi de µg/l, seuil 200. Il faut y ajouter le plomb, avec un taux de 245 µg/l, dix fois au- dessus du seuil ; le cadmium arrive à un taux de 26 µg/l, cinq fois au- dessus du seuil ; le nickel arrive à 137 µg/l, soit deux fois et demi au- delà de la norme …La liste est non exhaustive. La Préfecture ne bronche pas, face à une telle catastrophe, jouxtant la frontière belge.
2. Sur le plan médical
Il
faudrait reloger les victimes, selon l’INSERM, et ne plus
construire, « sur les parcelles les plus
polluées », selon l’Institut de
Veille Sanitaire. Malgré cet avertissement, datant de
1999, de n
Le suivi médical,
prôné par la DDASS sur certaines pages de
résultats d’analyses, n’est pas
effectif. Aucun remède n’est proposé,
les « recommandations » de
l’administration, dérisoires, comme sur t
Le saturnisme des
salariés est une fatalité, minimisée,
subie durant des décennies dans un état
d’ignorance, quant aux
réalités sanitaires des
sites comme le nôtre. Mais la loi du silence se
brise lentement.
Dans
l’Oise, il y a quelques années, certains anciens
salariés frappés de saturnisme
ont dénoncé publiquement leurs
inhumaines conditions de travail. Mais à
l’époque, la plupart des employés ne v
3. Les dangers sont occultés
L’accès
à la plaine de jeux est interdit, depuis 1997, mais un
parking a
enterré les taux alarmants de plomb de ce terrain,
à présent sorti des annales.
C’est nous qui alertons ; dans
le meilleur des cas, l’administration
« prend des mesures », mais ces
mesures consistent en de lugubres interdits, à
l’attention des victimes. Il est interdit aux enfants de
jouer sur la plaine de jeux, mais il n’est pas interdit de vivre juste à
côté de ce danger permanent. Il est interdit de
pêcher, de se baigner, de cultiver la terre…mais
souvent les gens l’ignorent. Parfois les mesures consistent
à ne pas en prendre, à demander
« de laisser les
sols en l’état », en
prônant la plantation d’arbres,
pour empêcher de nouvelles cultures…
N
Mais t
Plusieurs
rapports administratifs contiennent de graves contre
vérités. La DRIRE écrit que
« la nappe phréatique n’est pas
atteinte », alors que des analyses,
antérieures à ces écrits, f
On peut sans cesse craindre le cumul du plomb avec d’autres toxiques, sur des sites comme le nôtre. Les gros titres de la presse évoquent invariablement le plomb, et le saturnisme. Le cadmium, par exemple, « dix fois plus toxique que le plomb », est tout simplement méconnu, en France, ce pays ignare, en matière de toxicologie industrielle. Et à chaque pic, pour les sujets ne pouvant éliminer les métaux lourds, soit 30% de la population, le cumul s’installe dans les organismes
4.
Les
victimes sont délaissées, même en grave
danger
N
La préfecture n’arrive pas à faire respecter de nombreux arrêtés, qu’elle multiplie dans l’anarchie.
La DDASS prône un
irréaliste
« bêchage » des sols
contaminés, sur une profondeur de 40 cm. Les n
Face
à l’ampleur de notre catastrophe, les mesures
prônées sont vaines. Ce sont les
victimes : salariés et riverains, qui doivent
« réduire » leur
exposition au plomb. Les riverains subissent une véritable
atteinte aux droits les plus fondamentaux de la personne. Ils ne
devraient plus balayer, mais la DDASS
leur conseille de passer quotidiennement un chiffon
humide, sur les sols, et les meubles, p
La coalition des élus locaux, contre
les victimes des métaux l
L’ancien maire médecin
du b
Le comité de défense de l’usine Métal Blanc a proféré des menaces de mort, à notre encontre, dans le « Charlie Hebdo » du 8 septembre 99, en déclarant : « Si l’usine avait fermé, il y aurait eu du plomb dans les fusils »…Ce comité était présidé par le maire actuel du village.
Notre association a du mal
à être entendue de manière soutenue par les j
La justice, qui restait notre seul rec
Après
la décision de la cour d’appel de Reims, interdisant à
Métal Blanc de traiter le plomb, fin juillet 1999, le PDG de
l’usine a harangué ses
salariés ; une
« expédition
punitive », selon l’expression
d’un journaliste, a
alors semé la terreur, durant près de huit jours.
Plusieurs dizaines
d’individus ont barré
les r
Ils ont
cerné la maison de notre trésorière,
qui fut agressée physiquement, et obligée de s’enfuir par
l’arrière de sa maison.
Ils ont déversé
des tonnes de batteries usagées, devant certains domiciles.
Ces déchets toxiques, transportés par un engin
interdit en dehors de l’usine, ont rongé
l’asphalte, devant la maison d’un ancien ouvrier de
Métal Blanc, partie
civile. Ce dernier avait été licencié
pour cause de saturnisme, une
autre embauche fut impossible, et il avait dû survivre, avec
un maigre chômage, pendant 15 ans. La maison de cette victime
fut en
« L’expédition
punitive » a aussi brisé les vitres de la
voiture, appartenant à
la présidente de notre association. Les vitres
et la porte d’entrée de sa maison furent
fracassées. Des individus y sont entrés par
effraction, proférant des menaces, et saccageant la cuisine.
De
l’acide toxique fut répandu sur une personne, et sur des
plantes de jardins.
Durant une
soirée angoissante et prolongée, les agresseurs
ont séquestré les éleveurs, réunis au sein
de leur association. Au nom du mythe frelaté de
l’emploi, les manifestants n’ont pas
concédé aux pacifiques fermiers locaux le droit
séculaire de
p
Les gendarmes,
présents sur les lieux,
face à la séquestration des
éleveurs, avaient la consigne de ne pas intervenir. Ils n’ont pas
verbalisé.
Certains
d’entre n
Le préfet de
l’époque, monsieur BARATON, a
déclaré dans le j
Un
député local, monsieur Philippe VUILQUE, a
prétendu en juillet 1999, dans l’Ardennais, et sur
internet, que la décision de la juge, qui voulait fermer
l’usine, que sa
« décision »
était « idiote et
imbécile ».
Nous relatons les
événements de juillet 1999, à Bourg
Fidèle, en dénonçant une duperie,
où les salariés
sont les premières victimes, même s’il
s’agit de victimes consentantes.
En
Le terrorisme industriel a momentanément triomphé ; en septembre 1999, l’usine a redémarré avec sa pollution au plomb, et ses autres métaux lourds.
L’usine,
se plaçant au – dessus des lois, s’est
octroyé le droit de continuer à menacer inexorablement nos
santés ; des
enfants, arrivés
sur le site depuis moins de deux ans, sont déjà
atteints. De janvier à juin 2002, la plombémie
d’une enfant de deux ans a grimpé de 120
µg/l à 137 µg/l.
Notre tragédie sanitaire et
écologique est encore
ignorée du monde, lui – même
menacé
Il
s’agit pourtant du fléau mondial des
métaux lourds. Les révélations,
à propos du mercure dans les amalgames dentaires, se
multiplient ; même les poissons sont suffisamment
atteints par des métaux lourds, pour que la DDASS nous
déconseille par écrit d’en consommer
pendant quinze jours, avant de réaliser nos analyses, qui pourraient
être faussées par les métaux des
poissons !
N
Nos moyens financiers sont nuls,
alors que les subventions publiques ont inondé
l’usine polluante durant des années. Ce qui ne
l’empêche pas de licencier les malades du saturnisme. N
Nous sommes presque abandonnés par le monde ; il faudrait que les associations de défense de victimes et de l’environnement comptent davantage de membres, pour faire masse, pour présenter un contre- pouvoir, face au système, face à la manipulation.
Il n
Les experts compétents seraient plus forts, en se regroupant en comités de scientifiques, qui interviendraient auprès des gouvernements, des élus, et de la justice, pour démontrer la gravité des fléaux tels que le nôtre, et pour demander les solutions alternatives, en supprimant l’usage des métaux lourds trop toxiques, et la technologie inadéquate de leur retraitement. Les vaccins et les amalgames dentaires sont également à la source d’un problème de santé publique.
N
Procès de
Métal Blanc en cassation. Un fiasco judiciaire et
médical. Le 15.11. 2006.
Dans l'oeil du
cyclone.
Atteintes par du
plomb, des métaux lourds, et des toxiques "non
spécifiés", des victimes de l'usine polluante
Métal Blanc sont à présent
propulsées dans l'oeil du cyclone. L'avocat
Général de Reims, monsieur P.PETITJEAN, a
décidé d'aller en cassation, le 10.11.2006,
contre l'arrêt de la C
Le calvaire des
parties civiles atteint des dimensions préoccupantes. Le
paupérisme et des maladies l
Un fléau
européen, et mondial.
L'affaire est
européenne, puisque nos eaux de s
Le
manganèse en excès génère
le Parkinson de type 2, celui qu'on ne peut pas guérir. Les
atteintes neurologiques et endocriniennes de plusieurs victimes du site
ont généré une dégradation
mentale, y compris chez le "bébé
-cadmium", celui que la DDASS et l'IVS (Institut de Veille Sanitaire)
veulent occulter. Sur des sites similaires au nôtre, comme
celui de Métaleurop Pas- de -Calais, les instituteurs
dénoncent des retards scolaires flagrants. Des enfants
naissent avec le saturnisme, sur de tels sites, et sont v
N
Dysfonctionnements,
manipulations, opacité.
La justice
récompense donc l'Etat, qui a laissé s'installer
un fléau d'une telle gravité. L'Etat qui continue
de fermer les yeux sur la multiplicité de nos toxiques, et
sur la propagation du fléau. Les menaces en
provenance de Métal Blanc ont porté leurs fruits.
Les populations restent désinformées, alors
même que la pêche, et les cultures restent
interdites !
En
Nous avons
trouvé – parmi de nombreuses anomalies, comme des
hyper- phosphaturies- un déficit de cuivre,
dans les cheveux de plusieurs d’entre nous, et dans la salive
d’une personne atteinte. Le corps médical
français peut-il expliquer et soigner un déficit
chronique de cuivre, combiné à d’autres
anomalies ?
L'avocat de
Métal Blanc a remis ses dernières conclusions en
début d'audience. Ces conclusions sont donc
illégales. Et en outre, elles contiennent des
logos inquiétants. Et
la situation administrative de l’usine n’est "pas
régularisée", depuis 35 ans…
voir aussi : page principale Bourg-Fidèle