Un problème de santé publique. Difficultés rencontrées.
La France est dépourvue de toxicologues industriels, et d’experts médicaux
judiciaires, à la hauteur d’un fléau environnemental, comme le nôtre. Nous
errons depuis presque une dizaine d’années afin que la synergie de nos
contaminations multiples, à un
stade chronique, - soit reconnue. Nous
avons malgré tout pu obtenir les
constats –alarmants- d’un médecin belge, d’un médecin allemand, d’un
chercheur français, d’un expert, diplômé CNAM de toxicologie fondamentale
et industrielle ; les constats de tous ces médecins et experts seront-ils enfin reconnus par la Justice, qui n’a eu à
sa disposition que deux médecins strictement incompétents, et un seul médecin,
ne pouvant juger équitablement que pour un cas de saturnisme infantile. Pour le cadmium, ce dernier médecin ne
voulut pas s’engager, ultérieurement.
Nous resterons atteints,
puisque certains métaux- traces comme le cadmium ne peuvent être chélatés,
et que des chélations répétées sont dangereuses, alors que nous sommes
atteints par plusieurs métaux-
lourds. Mais que la vérité soit reconnue.
Le taux des métaux lourds dans le sang ne reflète qu’une exposition récente
de quelques heures, comme pour le cadmium, ou de quelques jours, comme pour le
plomb. L’excrétion urinaire des métaux- lourds peut être fluctuante, et
d’autant plus délicate que plusieurs de ces toxiques sont en cause, sur notre
site industriel ardennais.
On évoque sans cesse le plomb, mais
le mot cadmium est en général éludé par les services de contrôle, ou les
services sanitaires français, comme la DDASS (Direction Départementale des
Affaires Sanitaires et Sociales). Ainsi, cette dernière, deux ans après ses
propres résultats,
finit par évoquer une erreur d’analyses du cadmium urinaire de
Sulyvann, un petit garçon de deux ans et demi. Les résultats de ces
analyses, refaites trois fois, comme stipulé dans un rapport de CLIS
(Commission locale d’information et de Surveillance), ces résultats ne furent
divulgués aux parents qu’en novembre 1998, soit 5 mois après les prélèvements
d’échantillons d’urines, concernant des dizaines d’enfants. Or, le taux
de cadmium de Sulyvann était arrivé
à 3,8 µg/g de créatinine (supérieur à la normale); la DDASS écrit à
ce sujet : « Un suivi médical est nécessaire ».
Un pic a donc été intercepté, pour Sulyvann, et nos nombreuses découvertes
médicales confirment ce taux préoccupant de cadmium, qui s’est fixé dans
les organes cibles, et que nous n’avons plus pu retrouver par la suite dans le
sang, ou les urines. La mère de Sulyvann, Marjorie, présente des similitudes,
quant aux constats médicaux de son fils.
Des enfants de notre site sont malades, pâles comme la mort ; certains de ces enfants ont fait des
convulsions. (en 1998, 21% d’entre eux ont dépassé le seuil du
saturnisme, de 100 µg/l dans de sang.) Gwenaëlle
a eu un cancer rénal à 11 ans, avec ablation du rein malade, et métastases,
deux ans plus tard. Les problèmes rénaux
ont frappé d’autres victimes du site : lésion néphrologique irréversible
d’un ancien salarié (qui fut amputé de ses deux jambes, et qui mourut à la
deuxième amputation) ; dialyse pour une jeune femme, depuis 5 ans, et
déjà, début d’insuffisance rénale pour Denise, ayant vécu 10 ans sur le
site, à 1km 500 de l’usine. Joseph a développé une maladie de Parkinson, comme d’autres personnes d’un petit village de 750
âmes.
La Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois a relevé la présence dans l’usine, et ses environs, de
toxiques aussi inquiétants que nombreux, à des taux très élevés :
du plomb, bien sûr, mais aussi,
outre le cadmium et le nickel, le manganèse, le fer, l’aluminium…Les
eaux souterraines, les sols, les plantes, tout est contaminé –parfois à des
taux ahurissants- par plusieurs super-toxiques, qui nous ont frappés nous, et
nos animaux, qui lors de pics périrent misérablement. Le célèbre
Professeur RAMADE, écotoxicologue à la Faculté d’Orsay, évoque un problème
de santé publique, pour un site sinistré comme le nôtre.
Constats visuels et subjectifs.
Contexte actuel
des malades pris en compte :
Sulyvann a 11 ans. Il fut atteint dans le ventre de sa mère, selon
deux spécialistes, notamment au vu des dents de l’enfant. Sa mère Marjorie a
43 ans ; Gwenaëlle a 21 ans ; Denise a 60 ans ; Joseph a
79 ans. Gwenaëlle vit sur le site, depuis sa naissance. Sulyvann et sa mère
ont quitté le danger en 1999, mais Sulyvann est né au bourg
pollué, jusqu’à ses trois ans ; Denise et Joseph sont partis
depuis mars 2007, et ont vécu sur le site pendant dix ans.
A l’époque de gros pics de pollution, en 1998, et les années qui
suivirent, la couleur de la peau de Sulyvann et de Denise était devenue jaunâtre ,
presque translucide… Cette couleur revenait encore, durant des années,
par épisodes. Sulyvann souffre de
malaises fréquents, qui le laissent livide, avec des cernes bleutés, comme on
peut le voir sur un site internet.
Les souffrances et les symptômes
visibles des personnes atteintes.
Sulyvann n’a pas parlé avant l’âge
de quatre ans, sauf pour dire, vers ses trois ans : « bobo ».
Les dents de l’enfant sont très atteintes (inégales, trop petites, jaunâtres,
piquées de points noirs…) ; la photo de ces dents se trouve sur le site
internet de notre association, voir l’adresse ci-dessus, sous l’entête de
notre association. L’enfant est dyslexique,
il a un retard scolaire, il a une
mauvaise vue, (un
ancien salarié devint quasi aveugle, quelques mois avant sa mort), il
souffre d’un sérieux retard de croissance, (avec « un taux de
somatomedin-C relativement bas ») ; il souffre aussi de troubles intestinaux, il a des infections chroniques, et une gingivite chronique ;
il souffre, tout simplement. Il s’en est plaint dans un mot trouvé par sa
mère. « Cette maladie me gène »
écrit le petit, avec une écriture de dyslexique, à peine lisible.
Marjorie , la mère de Sulyvann, se plaint de douleurs musculaires, et dans
les tibias, ainsi que de pertes de
mémoire, et d’un mal être permanent. Irritabilité, insomnies, douleurs,
sont le lot quotidien de la mère.
Gwenaëlle, déjà petite, n’avait
que de petites pointes de dents, effritées et inégales. Les dents de Gwenaëlle
sont à présent trop petites, inégales, marbrées
de jaune. (la dent jaune cadmique ?). La photo des dents de la jeune
fille permet de voir une inflammation
des gencives. Gwenaëlle est toujours d’une pâleur
mortelle. Gwenaëlle est en rémission,
suite à son cancer rénal à 12 ans, elle s’épuise trop vite, et des
troubles de santé continuent de miner la jeune fille, comme nous le verront
dans la conclusion.
Au début de 1999, vers mars, Denise eut des crises aigües de
douleurs nerveuses, durant une quinzaine de jours, à la limite du
supportable. La malade envisagea le suicide, pria le ciel de l’aider à tenir,
puis son état de santé fut altéré
à jamais. La couleur de sa peau resta
jaune, durant des mois, et ce jaune revint, par intervalles, durant plusieurs
années. Denise a eu la sensation
d’un éclatement de l’émail de ses dents, durant des mois, en 1999. La
personne souffre depuis 1999 de douleurs
dans les tibias, ces douleurs se sont estompées, mais restent latentes, et
reviennent. Des douleurs rénales réapparaissent.
La gingivite est chronique, les extrémités des dents ont pris une couleur grisâtre.
Un épuisement extrême monte parfois
depuis la poitrine de cette personne. Des difficultés respiratoires
s’ajoutent à la liste, depuis quelques années. Des « paquets de
bronches à parois épaisses « sont retrouvés « de profil »
et « sous les deux hiles pulmonaires ». La
confusion mentale et les pertes de mémoire étaient à leur paroxysme, en
1999, mais les pertes de la mémoire récente
restent très inquiétantes, pour ce cas.
il y a environ 6 ans , Joseph
manifesta une lenteur anormale de
la démarche, annonçant sa maladie
de Parkinson. Le lien avec la
pollution, ou d’autres personnes atteintes du site, ne fut considéré que
lorsque notre association découvrit –entre autres- la contamination au manganèse,
telle que la Gendarmerie Nationale de Rosny sous Bois la relate dans un gros
rapport en deux parties, lors de
l’enquête judiciaire menant à notre procès,
à présent en cassation. Joseph tremble
de sa main droite en permanence, même
ses lèvres et sa langue sont atteintes de tremblements permanents. Joseph
ne veut pas se plaindre, mais on le voit perdre
l’équilibre, avoir une démarche incertaine, et il avoue enfin être dans
un état d’épuisement intense. Le malade se tasse, se plie sur ses genoux,
son regard se vide de toute expression. Un médecin belge redoute par écrit un
parkinson manganique, pour Joseph. Nous cherchons un neurologue qui puisse évaluer
le lienpossiblel entre cette maladie de dégénérescence, et par exemple le
manganèse.
Constats objectifs.
Taux de métaux –traces.
Sang.
Gwenaëlle avait atteint, à 11 ans, un taux de plomb dans le sang de 79 µg /l ;
le seuil d’alerte est de 70 µg/l , pour un enfant, selon la
DDASS.
En 1998, la protoporphyrine-zinc de Sulyvann, révélant « du plomb
ancien », arrive juste au seuil, selon l’analyse de la clinique
universitaire St Luc, à Bruxelles ; l’enfant n’avait que deux ans et
demi. Cette protoporphyrine-zinc est révélatrice
de taux anciens et élevés de plomb, pour des bovidés de notre site, selon une
enquête menée par les Services Vétérinaires et la Préfecture des Ardennes.
La plombémie arrive à deux reprises à 85 µg/l pour Denise. En même
temps, le taux de nickel urinaire dépasse la norme, et augmente (voir plus
bas). On a donc une synergie d’action de toxiques, alors qu’un taux unique
de 85 µg /l est déjà un taux à
partir duquel certaines lésions peuvent apparaître.
Joseph a un taux de manganèse proche du taux maximum, dans le sang :
il est de 9,56 µg/l, pour une norme de 4 à 11,53, selon le laboratoire Cerba,
France. La cuprémie, dans le serum ou plasma, est basse, et sera corrélée par
le faible taux de cuivre dans les cheveux ; cette cuprémie arrive 0,72
mg/l ; la norme est de 0,70 à 1,27.
Urines.
Sulyvann a un taux de cadmium
urinaire presque au double du seuil, à deux ans et demi, en 1998, et le mercure
urinaire arrive à 5,1 µg/g créatinine, le seuil étant 5 .
Gwenaëlle n’a pas bénéficié de
l’enquête de la DDASS, au sujet du cadmium urinaire de dizaines d’enfants,
le seuil de l’âge était juste dépassé, pour cette fillette. On n’a pas
de taux urinaire de cadmium pour une enfant qui développa un cancer rénal, à
cette époque, ce qui est infiniment regrettable.
En février 1999, Denise a présenté un taux de nickel urinaire
de 2,5 µg/g créatinine (Norme 2) Analyse réalisée par la clinique
universitaire St Luc, à Bruxelles. Cette même clinique trouve en juillet 2000
un taux urinaire de nickel de 2,7 µg/g créatinine, donc, en augmentation.
Selon la fiche de toxicologie de l’INRS, un seul taux de nickel au-dessus du
seuil peut avoir des conséquences à long terme.
Selles.
En 2003, Sulyvann a quitté le
site depuis 5 ans. Les selles de l’enfant, après prise de charbon végétal, contiennent , selon le
Medizinisches Labor de Bremen, –en µg/kg- : trois fois la norme de
cadmium, deux fois la norme de cuivre, et cinq fois le seuil de mercure… La
mère et le fils n’ont jamais été
porteurs d’amalgames dentaires. Le molybdène, pour une norme de 10 à 410
arrive à 1100. Le plomb, en
dessous du seuil, serait plus
difficile à éliminer en même temps que les autres métaux-traces.
Marjorie n’a pas réalisé d’analyses de métaux lourds dans le sang ou
les urines, mais elle quitte
le site en 1999, avec son fils Sulyvann. En 2004, elle
réalise des analyses de
selles, après prise de charbon végétal. Le Medizinisches Labor de Bremen
trouve 210 µg/g de cadmium , le seuil est 60, ainsi que du mercure en excès,
comme pour son fils. La liste des toxiques trouvés est impressionnante, on a
aussi relevé du strontium, du zinc…en excès.
Certains médecins disent que les selles ne contiennent
que la teneur des aliments ingérés. Mais comment expliquer les taux
inquiétants de plusieurs toxiques similaires, comme le cadmium, dont le taux
gravite autour du triple du seuil, pour quatre des cinq
cas pris en compte, quant à notre site ? Nos régimes alimentaires
sont différents, les analyses sont réalisées à des époques différentes.
Curieusement, le taux de cuivre, dans les selles de Joseph, après prise de
charbon végétal, ce taux arrive au double du seuil, les autres cas dépassent également le seuil. Y aurait- il une
fuite de cuivre ?
Le molybdène et le cuivre sont en
excès, dans
les selles de
Joseph, mais en déficit, dans
les cheveux. C’est aussi le cas pour plusieurs d’entre nous . Nous avons
découvert que des personnes souffrent d’un déficit de cuivre, sur un
autre site français, suite à une présence anormale sur ce site de molybdène
et de soufre. L’anémie due à ce déficit de cuivre aurait fait périr
des vaches, et des personnes sont également sérieusement atteintes, par cette
anémie, qu’il semble impossible à enrayer.
Certains métaux-lourds sont éliminés en partie et lentement par les fèces,
selon des fiches toxicologiques de l’INRS. C’est pourquoi nous ajoutons la
rubrique des selles à notre liste, même si l’avis des médecins n’est pas
unanime, à ce sujet.
Cheveux.
En 2002 , selon des
analyses du laboratoire Schuh_-Biosphère, à Strasbourg,
Marjorie a un déficit de cuivre, dans ses cheveux, le taux est de
6,1 µg/g, Ce déficit est confirmé
dans la salive, le taux est de 38 µg /l pour une norme de 60 à
180. Le laboratoire Schuh relève
aussi une anomalie du taux de calcium et de magnésium, dans les cheveux de
Marjorie.
En 2006, l’analyse des
cheveux de Sulyvann, le fils de Marjorie, montre la même anomalie : un déficit de cuivre ; le taux de cuivre est à 8,8 µg/g
pour une norme de 10 à 70. Le molybdène est à 0,01 µg/g, pour un seuil de
0,10 à 2,10 (Medizinisches labor Bremen, Allemagne). Ce déficit de cuivre et
de molybdène dans les cheveux revient pour d’autres cas.
En 2006, Joseph a également
un déficit de cuivre dans les cheveux,
relevé par le Medizinisches Labor de Bremen. Le taux de cuivre arrive à
6,7 µg/g ; pour mémoire, le seuil est de
10 à 70. Ce taux est également bas, dans le sang : voir plus haut.
(Analyses Du laboratoire Pasteur
Cerba, France.)
Fait intéressant : le déficit
de cuivre dans les cheveux de Joseph est confirmé par un autre laboratoire,
également en 2006. Le taux atteint est de 7,53 µg /g. L’analyse
est réalisée par le Chem Tox de Illkirch Graffenstaden , en France.
Autre fait intéressant :
une étude au Portugal, publiée par ELSEVIER, a
corrélé les taux de manganèse dans les cheveux de résidents proches d’une
mine, avec ceux de leurs sols.
Le taux de manganèse dans le sol, sous la gouttière, au domicile de Joseph et
Denise, ce taux atteint 840 mg/kg, ce qui paraît élevé, selon le
commentaire du responsable de laboratoire, mais l’avis d’un spécialiste
nous intéresserait. Le reste des taux trouvés est
également très élevé, pour le cadmium, le zinc, le plomb ; ce dernier
arrive à…1900 mg /kg , pour un seuil de 100 . C’est la Répression
des Fraudes qui a réalisé ces analyses de sol, sous la gouttière d’un
domicile de 2 personnes atteintes, à 1k500 de l’usine en cause.
Ce qui fait craindre un parkinson manganique, c’est le taux de manganèse, trouvé par le Chem Tox, dans les cheveux de
Joseph. Ce taux arrive à 2,23 µg/g, le
seuil est de 0,014 à 0,90.
Autres taux anormaux.
Sulyvann a présenté au fil des années plusieurs autres anomalies, dont
une hyperphosphaturie,
comme pour Denise, et une éosonophilie,
détectée en 2004 ; en 2006, ces globules blancs sont encore au-dessus du
seuil, à deux reprises. La phénylanaline et la somatomedine de
l’enfant sont sous le seuil en 2004, et analysées par le Ärtzliches Labor
Trier, en Allemagne. La phénylanaline est aussi trop basse, pour Denise,
en 2004. En 2005, la méthémoglobine de Sulyvann est au seuil inférieur,
à 0,4%. Limites usuelles : 0,4 à 1,5. Toujours en 2005, le calcium
urinaire de Sulyvann est à 1,74 mmol/24h, pour une valeur de référence entre
2,50 et 8. Liste non exhaustive.
Marjorie et Denise souffrent d’une
insuffisance thyroïdienne,
la TSH est galopante et au- dessus du
seuil, pour les deux cas. Un médecin
allemand relevait aussi une atteinte de la thyroïde (et de l’hypophyse), pour
Sulyvann.
Les porphyrines urinaires des
quatre cas pris en compte présentent des anomalies
;
pour Gwenaëlle, ce déséquilibre est criant,
et plaide également en faveur de lésions inhérentes aux métaux lourds. (Analyses
du Laboratoire de Biologie Médicale, Paris).
Les peptides urinaires
de Denise sont très augmentés en 2006. La personne a une intolérance au
gluten, une hyperperméabilité intestinale, comme révélé par des analyses, recommandées par un médecin belge. Ces
trois derniers indices sont la marque des métaux lourds. En 2006, les
anti-corps anti-thyroglobuline native de la même personne arrivent à 83 U/ml,
la norme est inférieure à 60. Le
taux de cuivre dans les cheveux de cette personne se hisse tout juste au
seuil minimum.
Conclusion.
Ce qui est le signe majeur de nos
atteintes par des métaux-lourds , outre l’état désastreux des dents de deux
victimes, qui est la signature du cadmium, outre les odontopathies, outre des
porphyrines urinaires parfois très déséquilibrées, les troubles de la vue,
tant chez les humains que chez les bovins, mourant aveugles - un
veau est né sans yeux- …ce
qui est le plus révélateur, ce sont les taux de créatinine urinaire de
Denise et Gwenaëlle, les deux taux sont sous le seuil, et révèlent donc un début
d’insuffisance rénale. C’est la marque du plomb, du cadmium, du
nickel…Il suffit de consulter
les fiches de toxicologie de l’INRS.
C’est grave pour Gwenaëlle, ayant déjà eu un cancer rénal.
Certaines tumeurs contiennent des taux très élevés de métaux
lourds, selon une étude récente
de chercheurs allemands, de la République Tchèque,
de Suède. La tumeur de Gwenaëlle n’a pas été analysée, quant aux métaux
lourds, ce que nous souhaitions pourtant, lors de notre procès.
D’autre part, les taux de cuivre
–de bas à anormalement bas-
pour les quatre personnes qui ont procédé à ce type d’analyses , ces taux sont
peut-être une découverte médicale importante.
L’ anomalie d’une
d’enfant au-moins, née avec une maladie rare, reste
encore un sujet tabou.
Merci aux spécialistes pour leur avis. Nous sommes à la disposition de la
science, pour d’autres recherches, mais après 8 années de frais médicaux
souvent non remboursés, nous sommes démunis.