ASSOC.PROTECTION DEFENSE DE L'ENVIRONNEMENT DE BOURG FIDELE
  
contact Denise Schneider
Le 5 août 2007
Métaux lourds et métaux traces sur un site ardennais de “recyclage” de batteries
et de déchets industriels non ferreux
Constats médicaux

Un problème de santé publique. Difficultés rencontrées. 

La France est dépourvue de toxicologues industriels, et d’experts médicaux judiciaires, à la hauteur d’un fléau environnemental, comme le nôtre. Nous errons depuis presque une dizaine d’années afin que la synergie de nos contaminations multiples,  à un stade chronique, - soit reconnue. Nous avons malgré tout pu obtenir  les constats –alarmants- d’un médecin belge, d’un médecin allemand, d’un chercheur français, d’un expert, diplômé CNAM de toxicologie fondamentale et industrielle ; les constats de tous ces médecins et experts  seront-ils enfin reconnus par la Justice, qui n’a eu à sa disposition que deux médecins strictement incompétents, et un seul médecin, ne pouvant juger équitablement que pour un cas de  saturnisme infantile. Pour le cadmium, ce dernier médecin ne voulut pas s’engager, ultérieurement.

 Nous resterons atteints, puisque certains métaux- traces comme le cadmium ne peuvent être chélatés, et que des chélations répétées sont dangereuses, alors que nous sommes atteints par plusieurs  métaux- lourds. Mais que la vérité soit reconnue.

Le taux des métaux lourds dans le sang ne reflète qu’une exposition récente de quelques heures, comme pour le cadmium, ou de quelques jours, comme pour le plomb. L’excrétion urinaire des métaux- lourds peut être fluctuante, et d’autant plus délicate que plusieurs de ces toxiques sont en cause, sur notre site industriel ardennais.

On évoque sans cesse le plomb, mais le mot cadmium est en général éludé par les services de contrôle, ou les services sanitaires français, comme la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales). Ainsi, cette dernière, deux ans après ses propres  résultats,  finit par évoquer une erreur d’analyses du cadmium urinaire de Sulyvann, un petit garçon de deux ans et demi. Les résultats de ces analyses, refaites trois fois, comme stipulé dans un rapport de CLIS (Commission locale d’information et de Surveillance), ces résultats ne furent divulgués aux parents qu’en novembre 1998, soit 5 mois après les prélèvements d’échantillons d’urines, concernant des dizaines d’enfants. Or, le taux de cadmium de  Sulyvann était arrivé à 3,8 µg/g de créatinine (supérieur à la normale); la DDASS écrit à ce sujet : « Un suivi médical est nécessaire ».

Un pic a donc été intercepté, pour Sulyvann, et nos nombreuses découvertes médicales confirment ce taux préoccupant de cadmium, qui s’est fixé dans les organes cibles, et que nous n’avons plus pu retrouver par la suite dans le sang, ou les urines. La mère de Sulyvann, Marjorie, présente des similitudes, quant aux constats médicaux de son fils.

Des enfants de notre site sont malades, pâles comme la mort ; certains de ces enfants ont fait des convulsions. (en 1998, 21% d’entre eux ont dépassé le seuil du saturnisme, de 100 µg/l dans de sang.) Gwenaëlle a eu un cancer rénal à 11 ans, avec ablation du rein malade, et métastases, deux ans plus tard. Les problèmes rénaux ont frappé d’autres victimes du site : lésion néphrologique irréversible d’un ancien salarié (qui fut amputé de ses deux jambes, et qui mourut à la deuxième amputation) ; dialyse pour une jeune femme, depuis 5 ans, et déjà, début d’insuffisance rénale pour Denise, ayant vécu 10 ans sur le site, à 1km 500 de l’usine. Joseph a développé une maladie de Parkinson, comme d’autres personnes d’un petit village de 750 âmes.

La Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois  a relevé la présence dans l’usine, et ses environs, de toxiques aussi inquiétants que nombreux, à des taux très élevés :  du plomb, bien sûr, mais aussi, outre le cadmium et le nickel, le manganèse, le fer, l’aluminium…Les eaux souterraines, les sols, les plantes, tout est contaminé –parfois à des taux ahurissants- par plusieurs super-toxiques, qui nous ont frappés nous, et  nos animaux, qui lors de pics périrent misérablement. Le célèbre Professeur RAMADE, écotoxicologue à la Faculté d’Orsay, évoque un problème de santé publique, pour un site sinistré comme le nôtre.

Constats visuels et subjectifs.

Contexte  actuel des malades pris en compte :

Sulyvann a 11 ans. Il fut atteint dans le ventre de sa mère, selon deux spécialistes, notamment au vu des dents de l’enfant. Sa mère Marjorie a 43 ans ; Gwenaëlle a 21 ans ; Denise a 60 ans ; Joseph a 79 ans. Gwenaëlle vit sur le site, depuis sa naissance. Sulyvann et sa mère ont quitté le danger en 1999, mais Sulyvann est né au bourg  pollué, jusqu’à ses trois ans ; Denise et Joseph sont partis depuis mars 2007, et ont vécu sur le site pendant dix ans.

A l’époque de gros pics de pollution, en 1998, et les années qui suivirent, la couleur de la peau de Sulyvann et de Denise  était devenue jaunâtre ,  presque translucide… Cette couleur revenait encore, durant des années, par épisodes. Sulyvann souffre de malaises fréquents, qui le laissent livide, avec des cernes bleutés, comme on peut le voir sur un site internet. 

Les souffrances et les symptômes visibles des personnes atteintes.

Sulyvann n’a pas parlé avant l’âge de quatre ans, sauf pour dire, vers ses trois ans : « bobo ». Les dents de l’enfant sont très atteintes (inégales, trop petites, jaunâtres, piquées de points noirs…) ; la photo de ces dents se trouve sur le site internet de notre association, voir l’adresse ci-dessus, sous l’entête de notre association. L’enfant est dyslexique, il a un retard scolaire, il a  une mauvaise vue, (un  ancien salarié devint quasi aveugle, quelques mois avant sa mort), il souffre d’un sérieux retard de croissance, (avec « un taux de somatomedin-C relativement bas ») ; il souffre aussi de troubles intestinaux, il a des infections chroniques, et une gingivite chronique ; il souffre, tout simplement. Il s’en est plaint dans un mot trouvé par sa mère.  « Cette maladie me gène » écrit le petit, avec une écriture de dyslexique, à peine lisible.

Marjorie , la mère de Sulyvann, se plaint de douleurs musculaires, et dans les tibias, ainsi que de  pertes de mémoire, et d’un mal être permanent. Irritabilité, insomnies, douleurs, sont le lot quotidien de la mère.

Gwenaëlle, déjà petite,  n’avait que de petites pointes de dents, effritées et inégales. Les dents de  Gwenaëlle  sont à présent trop petites, inégales,  marbrées de jaune. (la dent jaune cadmique ?). La photo des dents de la jeune fille permet de voir  une inflammation des gencives. Gwenaëlle est toujours d’une pâleur mortelle. Gwenaëlle est en rémission, suite à son cancer rénal à 12 ans, elle s’épuise trop vite, et des troubles de santé continuent de miner la jeune fille, comme nous le verront dans la conclusion.

Au début de 1999, vers mars, Denise eut des  crises aigües de douleurs nerveuses, durant une quinzaine de jours, à la limite du supportable. La malade envisagea le suicide, pria le ciel de l’aider à tenir, puis  son état de santé fut altéré à jamais. La couleur de sa peau resta  jaune, durant des mois, et ce jaune revint, par intervalles, durant plusieurs années. Denise a eu la sensation d’un éclatement de l’émail de ses dents, durant des mois, en 1999. La personne souffre depuis 1999 de douleurs dans les tibias, ces douleurs se sont estompées, mais restent latentes, et reviennent.  Des douleurs rénales réapparaissent. La gingivite est chronique, les extrémités des dents ont pris une couleur grisâtre. Un épuisement extrême monte  parfois depuis la poitrine de cette personne. Des difficultés respiratoires s’ajoutent à la liste, depuis quelques années. Des « paquets de bronches à parois épaisses «  sont retrouvés « de profil » et « sous les deux hiles pulmonaires ». La confusion mentale et les pertes de mémoire étaient à leur paroxysme, en 1999, mais les pertes de la mémoire récente restent très inquiétantes, pour ce cas.

il y a environ 6 ans ,  Joseph manifesta une  lenteur anormale de la démarche,  annonçant sa maladie de Parkinson. Le lien avec la pollution, ou d’autres personnes atteintes du site, ne fut considéré que lorsque notre association découvrit –entre autres- la contamination au manganèse, telle que la Gendarmerie Nationale de Rosny sous Bois la relate dans un gros rapport en  deux parties, lors de l’enquête judiciaire menant à notre  procès, à présent en cassation. Joseph tremble  de sa main droite en permanence,  même ses lèvres et sa langue sont atteintes de tremblements permanents. Joseph ne veut pas se plaindre, mais on le voit perdre l’équilibre, avoir une démarche incertaine, et il avoue enfin être dans un état d’épuisement intense. Le malade se tasse, se plie sur ses genoux, son regard se vide de toute expression. Un médecin belge redoute par écrit un parkinson manganique, pour Joseph. Nous cherchons un neurologue qui puisse évaluer le lienpossiblel entre cette maladie de dégénérescence, et par exemple  le manganèse.

Constats objectifs.

Taux de métaux –traces.

Sang.

Gwenaëlle avait atteint, à 11 ans, un taux de plomb dans le sang de 79 µg /l ;  le seuil d’alerte est de 70 µg/l , pour un enfant, selon la DDASS.

En 1998, la protoporphyrine-zinc de Sulyvann, révélant « du plomb ancien », arrive juste au seuil, selon l’analyse de la clinique universitaire St Luc, à Bruxelles ; l’enfant n’avait que deux ans et demi. Cette protoporphyrine-zinc est  révélatrice de taux anciens et élevés de plomb, pour des bovidés de notre site, selon une enquête menée par les Services Vétérinaires et la Préfecture des Ardennes.

La plombémie arrive à deux reprises à 85 µg/l pour Denise. En même temps, le taux de nickel urinaire dépasse la norme, et augmente (voir plus bas). On a donc une synergie d’action de toxiques, alors qu’un taux unique  de 85 µg /l est déjà un taux  à partir duquel certaines lésions peuvent apparaître. 

Joseph a un taux de manganèse proche du taux maximum, dans le sang : il est de 9,56 µg/l, pour une norme de 4 à 11,53, selon le laboratoire Cerba, France. La cuprémie, dans le serum ou plasma, est basse, et sera corrélée par le faible taux de cuivre dans les cheveux ; cette cuprémie arrive 0,72 mg/l ; la norme est de 0,70 à 1,27.

Urines.

Sulyvann a  un taux de cadmium urinaire presque au double du seuil, à deux ans et demi, en 1998, et le mercure urinaire arrive à 5,1 µg/g créatinine, le seuil étant 5 .

Gwenaëlle n’a pas bénéficié de l’enquête de la DDASS, au sujet du cadmium urinaire de dizaines d’enfants, le seuil de l’âge était juste dépassé, pour cette fillette. On n’a pas de taux urinaire de cadmium pour une enfant qui développa un cancer rénal, à cette époque, ce qui est infiniment regrettable.

En février 1999, Denise a présenté un taux de nickel urinaire  de 2,5 µg/g créatinine (Norme 2) Analyse réalisée par la clinique universitaire St Luc, à Bruxelles. Cette même clinique trouve en juillet 2000 un taux urinaire de nickel de 2,7 µg/g créatinine, donc, en augmentation. Selon la fiche de toxicologie de l’INRS, un seul taux de nickel au-dessus du seuil peut avoir des conséquences à long terme.

Selles.

En 2003, Sulyvann  a quitté le site depuis 5 ans. Les selles de l’enfant,  après prise de charbon végétal, contiennent , selon le Medizinisches Labor de Bremen, –en µg/kg- : trois fois la norme de cadmium, deux fois la norme de cuivre, et cinq fois le seuil de mercure…  La mère et le fils n’ont  jamais été porteurs d’amalgames dentaires. Le molybdène, pour une norme de 10 à 410 arrive à 1100.  Le plomb, en dessous du seuil,  serait plus difficile à éliminer en même temps que les autres  métaux-traces.

Marjorie n’a pas réalisé d’analyses de métaux lourds dans le sang ou les urines, mais elle   quitte le site en 1999, avec son fils Sulyvann. En 2004, elle  réalise des analyses  de selles, après prise de charbon végétal. Le Medizinisches Labor de Bremen trouve 210 µg/g de cadmium , le seuil est 60, ainsi que du mercure en excès, comme pour son fils. La liste des toxiques trouvés est impressionnante, on a aussi relevé du strontium, du zinc…en excès.

Certains médecins disent que les selles ne contiennent  que la teneur des aliments ingérés. Mais comment expliquer les taux inquiétants de plusieurs toxiques similaires, comme le cadmium, dont le taux gravite autour du triple du seuil, pour quatre des  cinq cas pris en compte, quant à notre site ? Nos régimes alimentaires sont différents, les analyses sont réalisées à des époques différentes. Curieusement, le taux de cuivre, dans les selles de Joseph, après prise de charbon végétal,  ce taux arrive au double du seuil, les  autres cas dépassent également le seuil. Y aurait- il une fuite de cuivre ?

Le molybdène et le cuivre sont  en excès, dans les selles de  Joseph, mais en déficit, dans les cheveux. C’est aussi le cas pour plusieurs d’entre nous . Nous avons découvert que des personnes souffrent d’un déficit de cuivre, sur un autre site français, suite à une présence anormale sur ce site de molybdène et de soufre. L’anémie due à ce déficit de cuivre aurait fait périr des vaches, et des personnes sont également sérieusement atteintes, par cette anémie, qu’il semble impossible à enrayer.

Certains métaux-lourds sont éliminés en partie et lentement par les fèces, selon des fiches toxicologiques de l’INRS. C’est pourquoi nous ajoutons la rubrique des selles à notre liste, même si l’avis des médecins n’est pas unanime, à ce sujet.

Cheveux.

En 2002 , selon des analyses du laboratoire Schuh_-Biosphère, à Strasbourg,  Marjorie a un déficit de cuivre, dans ses cheveux, le taux est de 6,1 µg/g, Ce déficit est confirmé dans la salive, le taux est de 38 µg /l pour une norme de 60 à 180. Le laboratoire Schuh  relève aussi une anomalie du taux de calcium et de magnésium, dans les cheveux de Marjorie.

En 2006, l’analyse des cheveux de Sulyvann, le fils de Marjorie,  montre la même anomalie : un déficit de cuivre ; le taux de cuivre est à 8,8 µg/g pour une norme de 10 à 70. Le molybdène est à 0,01 µg/g, pour un seuil de 0,10 à 2,10 (Medizinisches labor Bremen, Allemagne). Ce déficit de cuivre et de molybdène dans les cheveux revient pour d’autres cas.

En 2006, Joseph a également un déficit de cuivre dans les cheveux, relevé par le Medizinisches Labor de Bremen. Le taux de cuivre arrive à 6,7 µg/g ; pour mémoire, le seuil est de  10 à 70. Ce taux est également bas, dans le sang : voir plus haut. (Analyses Du laboratoire  Pasteur Cerba, France.)

Fait intéressant : le déficit de cuivre dans les cheveux de Joseph est confirmé par un autre laboratoire,  également en 2006. Le taux atteint est de 7,53 µg /g. L’analyse est réalisée par le Chem Tox de Illkirch Graffenstaden , en France.

 Autre fait intéressant : une étude au Portugal, publiée par ELSEVIER, a corrélé les taux de manganèse dans les cheveux de résidents proches d’une mine, avec ceux de leurs  sols. Le taux de manganèse dans le sol, sous la gouttière, au domicile de Joseph et  Denise, ce taux atteint 840 mg/kg, ce qui paraît élevé, selon le commentaire du responsable de laboratoire, mais l’avis d’un spécialiste nous intéresserait. Le reste des taux trouvés  est également très élevé, pour le cadmium, le zinc, le plomb ; ce dernier arrive à…1900 mg /kg , pour un seuil de 100 . C’est la Répression des Fraudes qui a réalisé ces analyses de sol, sous la gouttière d’un domicile de 2 personnes atteintes, à 1k500 de l’usine en cause.

Ce qui fait craindre un parkinson manganique, c’est le taux de manganèse, trouvé par le Chem Tox, dans les cheveux de Joseph. Ce taux arrive à 2,23 µg/g, le seuil est de 0,014 à 0,90.

Autres taux anormaux.

Sulyvann a présenté au fil des années plusieurs autres anomalies, dont

une hyperphosphaturie, comme pour Denise, et   une éosonophilie, détectée en 2004 ; en 2006, ces globules blancs sont encore au-dessus du seuil, à deux reprises. La phénylanaline et la somatomedine de l’enfant sont sous le seuil en 2004, et analysées par le Ärtzliches Labor Trier, en Allemagne. La phénylanaline est aussi trop basse, pour Denise, en 2004. En 2005, la méthémoglobine de Sulyvann est au seuil inférieur, à 0,4%. Limites usuelles : 0,4 à 1,5. Toujours en 2005, le calcium urinaire de Sulyvann est à 1,74 mmol/24h, pour une valeur de référence entre 2,50 et 8. Liste non exhaustive.

Marjorie et Denise souffrent d’une insuffisance thyroïdienne,

la TSH est galopante et au- dessus du seuil, pour les deux cas. Un médecin allemand relevait aussi une atteinte de la thyroïde (et de l’hypophyse),  pour Sulyvann.

Les porphyrines urinaires des quatre cas pris en compte présentent des anomalies ;

 pour Gwenaëlle, ce déséquilibre est criant, et plaide également  en faveur de lésions inhérentes aux métaux lourds. (Analyses du Laboratoire de Biologie Médicale, Paris).

Les peptides urinaires de Denise sont très augmentés en 2006. La personne a une intolérance au gluten, une hyperperméabilité intestinale, comme révélé par des analyses, recommandées par un médecin belge. Ces trois derniers indices sont la marque des métaux lourds. En 2006, les anti-corps anti-thyroglobuline native de la même personne arrivent à 83 U/ml, la norme est inférieure à 60. Le taux de cuivre dans les cheveux de cette personne se hisse tout juste au seuil minimum.

Conclusion.

Ce qui est le signe majeur de nos atteintes par des métaux-lourds , outre l’état désastreux des dents de deux victimes, qui est la signature du cadmium, outre les odontopathies, outre des porphyrines urinaires parfois très déséquilibrées, les troubles de la vue, tant chez les humains que chez les bovins, mourant aveugles - un  veau est  né sans yeux-  …ce qui est le plus révélateur, ce sont les taux de créatinine urinaire de Denise et Gwenaëlle, les deux taux sont sous le seuil, et révèlent donc un début d’insuffisance rénale. C’est la marque du plomb, du cadmium, du nickel…Il suffit de consulter les fiches de toxicologie de l’INRS. C’est grave pour Gwenaëlle, ayant déjà eu un cancer rénal.

Certaines  tumeurs contiennent des taux très élevés de métaux lourds, selon une étude récente de chercheurs allemands, de la République Tchèque,  de Suède. La tumeur de Gwenaëlle n’a pas été analysée, quant aux métaux lourds, ce que nous souhaitions pourtant, lors de notre procès.

D’autre part, les taux de cuivre –de bas à anormalement bas- pour les quatre personnes qui ont procédé à ce type d’analyses , ces taux sont peut-être une découverte médicale importante.

L’ anomalie d’une  d’enfant au-moins, née avec une maladie rare,  reste encore un sujet tabou.

 

Merci aux spécialistes pour leur avis. Nous sommes à la disposition de la science, pour d’autres recherches, mais après 8 années de frais médicaux souvent non remboursés, nous sommes démunis.

 

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